Le Cochon Cosmique

Je suis le nez du monde,
le trou double de la vérité.
Je respire l’univers en rose,
et je tousse des étoiles.

Les oreilles dansent,
les ombres chantent des voyelles oubliées.
Je suis le verbe oinker,
conjugué à l’infini du possible.

Orange ! rose !
Explosion de douceur métaphysique.
Le papier fond,
le crayon pleure de joie.

Dialogues de couleur

— Qui es-tu, cochon du matin ?
— Je suis la vapeur d’un rêve mal cuisiné.
— Et ton museau ?
— Une prière pour la matière.

Je ferme les yeux,
je deviens parfum de lumière.
Et quand tout s’efface,
il reste seulement :
un souffle,
un oink,
une tendresse circulaire.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *